[1] Comme son nom ne l'indique pas, l'O.S. n'est pas spécialisé.

[2] On pouvait alors manger dans un restaurant populaire pour une somme de cinq à dix francs.

[3] Il existe une photographie, que j'ai vue mais pas pu retrouver, d'un orchestre militaire allemand défilant ironiquement devant la gare Saint Lazare encore ornée de ce panneau.

[4] Pétain devant la Commission de l'armée du Sénat, le 7 mars 1934: "Les Ardennes sont impénétrables".

[5] Bombardiers dont la spécialité était de piquer presque à la verticale sur leur objectif.

[6] Véhicules blindés.

[7] Pendant la guerre civile en Espagne, et alors que quatre colonnes du général Franco attaquaient Madrid, on disait de ceux à l'intérieur de la capitale qui soutenaient les rebelles par des actes clandestins, sabotages, épandages de rumeurs défaitistes, etc., qu'ils formaient la cinquième colonne franquiste.

[8] Verdun: grande bataille de la première Guerre Mondiale. Coût: 360 000 français et 335 000 Allemands.

[9] Les camions de l'époque, peu puissants, étaient obligés de monter les côtes en première, et le cycliste agile pouvait s'y accrocher pour se faire remorquer.

[10] L'historien A.J.P. Taylor écrit que dans ces six semaines, il n'y en a eu que deux de guerre "dynamique".

[11] Il est sans doute difficile, aux générations d'à présent, d'imaginer le carcan que représentaient alors les adultes pour ceux qui n'avaient pas encore l'âge de la majorité: 21 ans. Le respect exigé! La censure! La suffisance des maîtres, prêtres, parents, ou simplement des gens plus âgés, qui savaient le Bien et le Mal! Et ne se gênaient pour vous le faire savoir.

[12] Tel est mon souvenir. Mais Jean-Pierre Azéma, dans le Monde du 4 août 1989, m'apprend que l'idée de l'union franco-britannique venait de Jean Monnet.