[2] Voir Annexe WT. [3] Centre d'Opérations de Parachutages et d'atterrissage. Successeur du S.O.A.M.: Service des Opérations Aériennes et Maritimes, prédécesseur du S.A.P., Section Atterrissage-Parachutage.
[4] C'est une auberge: Le Goujon Friand.
[5] Après la guerre, alors que je complimentais Hugh Verity sur ces exploits, quasi quotidiens pour lui, il m'a affirmé que ça n'était pas si difficile qu'il y paraît: La navigation nocturne, lorsqu'à terre il y a black-out, est plus simple qu'à présent: la géographie, au clair de lune, est parfaitement lisible et ressemble à celle des cartes de navigation: on se dirige vers la Seine et quand on y arrive, on la voit qui brille. A présent, on est aveuglé par un éclairage intempestif ubiquiste, et on ne peut plus voler qu'avec des aides électroniques sophistiquées.
[6] Bouchinet-Serreulles et Péry.
[7] Huit selon les archives de l'escadrille, mais neuf selon son Journal personnel, m'écrit le Group Captain H.B. Verity le 11 avril 1987. Dans son livre "We landed by Moonlight" (Ian Allan, London 1979), il donne le chiffre de 8 passagers et le nom de sept: Paul Rivière, Raymond Fassin, Henri Frenay, Médéric, Claude Marcus, Amiral Robert, et "un vieux général". Il manque le mien.
[8] Dans le courrier qu'on emporte: un rapport de Jean Moulin (que l'on peut lire dans"Missions secrètes en France, Colonel Passy, Plon 1951, p.209) daté du 4 juin 1943, dont je ne prendrai connaissance qu'en 1982. Il s'y trouve ces quelques phrases: "SALM W, qui assurait provisoirement la direction de la WT, part pour Londres avec le présent courrier. SALM W a fourni un travail remarquable que je suis heureux de signaler une fois de plus". Il dit aussi: "J'estime qu'il est trop jeune pour exercer une autorité sur tout le personnel radio. Je compte à son retour l'affecter simplement au double réseau secrétariat Sud et BIP."
[9] Bruno Larat, patron du C.O.P.A., sera arrêté quelques jours plus tard, le 21 juin 1943, à Caluire, en même temps que Jean Moulin. Déporté en Allemagne, il y mourra.
[10] Certaines de ces bouteilles sont arrivées sur la table de Sa Majesté le Roi d'Angleterre. Hugh Verity, We Landed by Moonlight,p.90.
[11] Il y a parmi eux Raymond Fassin, qui sera le patron de ma prochaine mission, et Paul Rivière, le patron du SAP. L'opération _ KNUCKLE-DUSTER - avait lieu sur le terrain MARGUERITE, près de Mâcon et était dirigée au sol par Bruno Larat et JANNIK, - Geneviève Devilliers - qui deviendra Madame Paul Rivière. [photo]
[12] Télégramme du BCRA au Général de Gaulle à Alger:..."sommes avisés que pour des raisons techniques qu'avons lieu de croire fondées, l'avion qui va chercher Henri Frenay ira droit sur Alger Maison Blanche. Estimons nécessaire que Frenay rencontre d'Astier et LENOIR préalablement à toute conversation. Avons demandé et obtenu que passagers et courrier ne seraient vus par personne et regagneraient par même avion Londres via Gibraltar".
[13] Le nom de code de mon premier plan de transmission, devenu par extension un de mes pseudonymes.
[14] Message convenu avant mon départ, qui faisait allusion à la tendance naturelle de mes mains vers les rondeurs de mes petites camarades.
[15] Pas évident pour tout le monde. Courrier de LATIN (Fleury) du 21.8.43:"...document établi par CRYSTLER (Montaut) à la demande de TED (Drouot) disparu depuis l'arrestation de CRYSTLER et qui contenait à peu près tout ce que l'ennemi doit ignorer : pseudos des opérateurs, emplacements, contenu des plans etc..
[16] Le 21 juin 1943, il est arrêté à Caluire. Il meurt quelques semaines plus tard, alors qu'il est aux mains des Allemands
[17] Dans son courrier parvenu en Angleterre par le même avion que moi, Jean Moulin avait demandé mon retour auprès du réseau de son secrétariat de zone Sud et de BIP. Cela ne m'a pas été offert. Je ne l'ai appris que plus tard en lisant les archives.
[18] Jean Moulin était dans le même avion et a été parachuté en même temps qu'eux.
[19] "Là, là, c'est bientôt fini".
[20] Et abattu par la gestapo, ai-je récemment appris de Daniel Cordier...